"Je suis la Mère et l'Enfant, Moi, Dieu, Je suis
Matière.''
C'est donc là notre note-clé de méditation, ce soir ;
notre méditation particulière coordonnée
avec la méditation de la Hiérarchie et son rythme
cosmique.
Nous savons bien que ces méditations lors de la pleine
lune, qui ont pour but de nous rendre
conscients des énergies extra-planétaires, sont la
charnière de la nouvelle religion mondiale.
De la nouvelle religion mondiale qui choisit pour temple
la planète entière et pour prêtres et
prêtresses tous les hommes et femmes de bonne volonté.
Nous nous réunissons donc pour méditer, c'est à dire,
pour construire ensemble un monde
nouveau, un Temple planétaire, par le pouvoir de notre
pensée créatrice, accomplissant ainsi
notre rôle de gens de bonne volonté et aussi, sans doute,
de groupe-disciple.
C'est le groupe d'âmes qui est un disciple mondial en
train d'unir sa méditation à celle de la
Hiérarchie tout entière. Dès l'instant où nous pénétrons
ici , où nous nous retrouvons, notre
méditation particulière commence.
Je dis : "méditation particulière" car elle
prend un caractère spécial , et cela ne veut pas dire
qu'avant ou après nous quittions l'attitude méditative …
Que chacun de nous, dans les profondeurs de sa conscience,
écoute la voix de l'âme et de la
grande Vie une qui affirme :
"Je suis la Mère et l'Enfant, Moi, Dieu, Je suis
Matière.''
Ne voyons-nous pas tout de suite la profonde identité de
ce que les chrétiens appellent "La
Sainte Trinité" ? Trinité - tri-unité pourrait-on
dire, unité triple.
C'est la Mère du Monde qui parle et affirme son identité
parfaite avec l'Enfant et avec le Père,
Dieu.
Ainsi donc, quand nous différencions les concepts pour
mieux les analyser et les comprendre,
dépêchons-nous ensuite d'affirmer l'unité de toute vie.
Car il est dit que tous les maux du
monde proviennent de la "grande hérésie de la
séparativité".
Et si l'ère de Maitreya - ou du Christ - doit voir le
principe féminin reprendre sa juste place
dans l'échelle des valeurs, elle verra sans nul doute la
synthèse des trois principes,
l'harmonieuse coopération du Père du Fils et du
Saint-Esprit, leur inséparabilité. La Mère ne
peut rien sans le Père et le Père ne peut rien sans la
Mère et le Fils est issu des deux. La
séparativité, l'animosité, la compétition stupide entre
les sexes disparaissent peu à peu, parce
que la Loi de l'Agni Yoga veut l'union et la coopération
intelligente de toute vie consciente.
Voilà sans doute la note fondamentale de l'ère de
Maitreya qui se fait déjà sentir partout.
Donc lorsque nous entendons au-dedans de nous résonner la
parole :
"Je suis la Mère et l'Enfant, Moi, Dieu, Je suis
Matière", nous l'entendons résonner aussi
partout autour de nous, dans le coeur de l'humanité
entière et chacun peut dire à son voisin :
"vous et moi, sommes un".
C'est parce que nous sommes un, véritablement fils
uniques d'une Mère et d'un Père unique
que nous prenons conscience de la stupidité de notre
attitude, encore, si souvent dans notre
vie, vis-à-vis de ce qu'on appelle les "autres''.
Les autres, eh bien, c'est moi. Vous êtes moi et
je suis vous. Où est la différence ? Nous manifestons à
tour de rôle les mêmes défauts et les
mêmes vertus. Nous cherchons tous la même chose qui
s'appelle bonheur et que nous situons
à différents niveaux, suivant les moments. Et nous avons
tous plus ou moins remarqué que
nous le trouvons ce bonheur quand nous cessons de le
chercher et que nous essayons plutôt de
le provoquer chez "les autres", ce qui est
normal puisque les autres, c'est nous, et qu'en les
rendant heureux, on se fait heureux soi-même.
Tant que nous demandons, tant que nous exigeons, tant que
nous constatons ce qui nous
manque, nous sommes malheureux.
Tant que nous exigeons d'autrui qu'il soit parfait et
qu'il nous donne satisfaction, nous sommes
malheureux.
Tant que nous constatons que notre voisin a le nez de
travers ou qu'il pense du mal de nous,
nous sommes malheureux.
Tant que nous proclamons que Monsieur Untel ou Madame
Unetelle sont de fieffés coquins
ou qu'ils ne sont pas à la hauteur de ce que nous
espérons d'eux, nous sommes malheureux.
Si donc nous sommes malheureux, c'est que nous le voulons
bien. C'est que nous nous
obstinons à porter des oeillères, à juger, à condamner, à
"voir'' les autres, et nous oublions que
"les autres'' c'est nous.
Nous oublions que pour avoir le droit de juger et de
condamner, il faudrait que nous soyions
assez grands pour connaître les motifs de notre frère. Et
si nous étions assez grands pour
connaître ses motifs, alors, l'idée, de juger ne nous
effleurerait même pas. Nous serions emplis
de compréhension et de compassion ou d'admiration.
Alors dépêchons–nous de changer notre tir, notre fusil
d'épaule, et, puisque les autres, c'est
nous, dépêchons –nous de voir leurs qualités, leurs
accomplissements, leurs capacités et
partageons-les avec joie. Et puis, pourquoi
n'accorderions-nous pas aux autres la même
confiance et la même tolérance que nous nous accordons à
nous-mêmes ?
Cela peut s'appeler voir le bon côté des choses et des
êtres. Cela ne veut pas dire, ignorer le
mauvais ; il faut le discerner ce soi-disant mauvais pour
pouvoir l'absorber dans le bon. Cela
ne veut pas dire non plus de devenir masochistes et
d'accepter que l'on nous cogne dessus,
mais cela peut vouloir se retirer en douceur, et, au-delà
de l'instant ou de l'acte destructif à
notre encontre, persister à voir la flamme divine, l'être
spirituel.
Cela a une valeur profondément ésotérique et associée à
la qualité fondamentale du deuxième
Rayon d 'Amour qui domine dans le signe de la Vierge.
Profitons-en ce soir pour faire ample provision d'amour
et de sagesse. Provision que nous ne
mettrons pas au frigidaire, mais que nous distribuerons
abondamment autour de nous, par nos
pensées, par nos paroles, par nos actions, par notre
attitude.
Le moyen le plus simple et le plus efficace de changer
notre fusil d'épaule en cas de difficulté,
ou lorsque nous souffrons de "déception
d'autrui", ce sera d'évoquer immédiatement cette
merveilleuse énergie de guérison et d'équilibre qu'est
l'amour.
On évoque quelqu'un ou quelque chose quand on prononce
son nom. Par le Verbe. Alors, la
personne en question répond, ou l'objet désigné par son
"verbe'', se manifeste à notre
conscience. Nous le voyons, nous le sentons, nous le
touchons.
Le verbe du deuxième rayon, son Mot de Pouvoir, celui par
lequel on l'évoque est : "Je vois la
plus grande Lumière".
Quand mon frère me déçoit, parce que je suis encore assez
bête pour me permettre d'être
déçue, je me rends compte que, si, dans cette situation
critique et compromettante pour la
suite de notre juste relation, je réussis à penser, dans
le fond de mon coeur : "Je vois la plus
grande lumière", eh bien, en effet, cela change,
comme par magie. Tout d'un coup, au-delà du
fait ou de l'attitude ou de la parole qui m'ont blessée,
je vois la plus grande lumière, je la
vois, je me souviens …
Je me souviens de l'âme, de Christ vivant en Lui, de
cette âme qui est lui et qui est aussi moi.
Je vois les actes valeureux de ce frère, ses sacrifices,
son effort permanent, sa volonté de don
perpétuelle, son évolution permanente comme la mienne.
Alors, au lieu de m'irriter, de
prendre un air méchant, voilà que c'est la gratitude qui
emplit mon coeur. Le sentiment de
gratitude est la correspondance directe, dans l'astral,
de l'amour de l'âme. La gratitude est le
remède magique qui guérit le corps astral et qui
équilibre immédiatement les forces en conflit
La gratitude instaure la paix, l'harmonie, la joie ; elle
transfigure. Au lieu que ce soit
l'irritation qui soudain nous ratatine et nous
enlaidisse, c'est la gratitude qui nous illumine
Bien sûr nous ne réussissons pas toujours, mais si nous
nous imposons ce réflexe de gratitude
il deviendra bientôt constant et automatique.
Par la gratitude nous pouvons transformer le monde.
D'abord en commençant par nousmêmes
et notre environnement, et, comme nous sommes tous un,
l'onde bienfaisante se
propagera partout.
La gratitude transforme la nature des forces de la
substance des trois mondes ; c'est un
contrepoison puissant. La substance des trois mondes,
c'est la Mère. Par la gratitude, nous
apportons guérison à notre Mère.
La Mère du Monde déploie l'éventail d'arc-en-ciel de la
substance dans le grand espacetemps
où s'épanouissent les galaxies, les constellations, les
soleils, les systèmes, les planètes
et…. notre Terre.
L'amour du Père et la gratitude du Fils, plus l'offrande
perpétuelle de la Mère perpétuent
constamment la vision d'un monde de beauté et d'harmonie.
Faisons descendre cela à notre niveau, ici et maintenant.
Par l'amour qui est l'essence même de notre vie, par la
gratitude de notre coeur et par la
substance de nos pensées, maintenons dans notre
conscience la vision d'un monde de beauté
et d'harmonie. Voyons la plus grande lumière partout
autour de nous, dans tous ceux qui nous
entourent.
Et, puisque nous sommes ici pour faire un travail
spécifique avec cette énergie de deuxième
rayon, nous pouvons faire ensemble un exercice de
visualisation à l'échelle planétaire, en
considérant les cinq centres majeurs par où cette énergie
supérieure se déverse dans
l'humanité.
Imaginons que nous nous trouvions dans un grand vaisseau
spatial et que nous voyageons.
Voilà juste sous nos yeux, la Terre, notre port
d'attache, notre maison natale où vivent tous
nos frères et soeurs humains.
Ici, New York, gigantesque cité, centre ésotérique de
commande des Amériques et alentour
Notre amour va vers ce centre et ce pays d 'Amérique qui
porte les valeurs de pionniers de
l'humanité. Par son dynamisme sa marche en avant, son
audace, ce centre porte l'espoir du
monde nouveau. Que la plus grande lumière inonde New York
et ce pays du nouveau monde
pour le plus grand bien de la planète. La devise des
Etats-Unis d'Amérique est : "Tous pour
un, un pour tous". Puisse cette devise devenir celle
de Etats-Unis de la planète Terre !
Tandis que notre coeur bat à l'unisson de tous nos frères
humains et que l'énergie amour
circule abondamment à travers nous vers ce centre et
toute son aura, continuons notre
randonnée spatiale.
Voici, nous survolons les flots sombres du grand
Pacifique. Tiens, au fait, pourquoi cet océan
s'appelle-t-il le Pacifique ? Puisse-t-il être le trait
d'union de la paix entre deux mondes, entre
deux aspects bien distincts de notre domaine Terre, entre
l'orient et l'occident.
Voici un autre centre de commande et de distribution,
Tokyo, avec toute son aire d'influence
sur les pays d'Extrême –Orient. Voici, amis, nos frères
jaunes et leur plus grande lumière !
Puisse-t-elle se révéler à la face du monde !
Puisse l'Extrême-Orient révéler au monde qu'il est le
dépositaire d'une sagesse immémoriale,
et que cela paraisse et se manifeste pour le plus grand
bien de tous ! Que l'amour de nos
coeurs, où se tient le Christ vivant, évoque l'amour et
le Christ dans le coeur de nos frères.
Nous sommes en étroite communion de coeur et d'âme avec
nos frères orientaux, et, ensemble,
"nous voyons la plus grande lumière", la
lumière-une.
Continuons, s'il vous plaît. Bien que le voyage pourrait
être agréable et fertile en découvertes,
si nous faisions halte au désert de Gobi ou dans les
Himalayas, nous avons pris ce vaisseau
dans un but bien défini et nous ne nous attarderons pas à
explorer ou à musarder. Mais rien ne
nous empêchera tout à l'heure de revenir si le coeur nous
en dit. Le vaisseau de l'imagination
est toujours disponible, l'essentiel est de le piloter
avec de justes motifs !
C'est maintenant Darjeeling qui retient notre attention.
Darjeeling, les Indes et tous les pays
environnants. N'oublions pas non plus que les auras
lumineuses de ces centres se mêlent et
fusionnent afin que la Terre tout entière soit couverte.
Communions avec nos frères indiens à
la Saint Table de la Fraternité Universelle. Puisse cette
Terre des Indes, entre toutes sacrée,
accomplir sa véritable destinée. Sa lumière est venue
inonder l'âme occidentale. Puisse
l'occident lui rendre la monnaie de la pièce et lui
donner de ce qui est pour lui, la plus grande
lumière. Par la profonde relation d'amour qui nous unit à
cette terre des Brahmanas, évoquons
l'amour en tout lieu dans son aura, faisons jaillir le
Christ dans la conscience de nos frères
humains, simplement, en reconnaissant qu'il s'y tient
déjà, debout, les mains tendues !…
Comme notre trajectoire nous fait maintenant passer
au-dessus des points dramatiques du
Moyen-Orient, profitons-en pour dire un peu ce que nous
pensons à nos frères arabes, juifs,
chrétiens, musulmans. Il ne faut pas se gêner. Nous
pouvons le faire sans crainte et librement ;
il n'y aura pas de réaction violente car ils ne vont pas
nous entendre ! C'est là la force de tout
travail subjectif, les pires Ayatollahs du monde ou les
dictateurs les plus forcenés ne peuvent
aliéner la liberté de penser ni la liberté d 'aimer !
Et ceux qui, là-bas, ont soif de vraie religion,
c'est-à-dire, de vraie relation entre Dieu et les
hommes, ceux-là, dans leur âme, nous entendrons, et,
ensemble, nous prierons Allah, Yahwé
et le Christ de mettre dans le coeur de tous l'amour du
Fils de Dieu :
"Vous, frères sémites, qui connaissez la valeur du
désert et de l'effort surhumain, nous vous
adjurons de voir la plus grande lumière qui brille dans
la culture arabe, dans l'intelligence
juive. Rendez-vous compte que si vous vouliez bien vous
donner la main et vous entendre, et
ensemble, tendre la main à l'orient et à l'occident, vous
formeriez le maillon qui manque dans
la grande chaîne de l'humanité. Le monde entier vous le
demande, et, comme il vous le
demande au nom du Christ, vous ne pouvez qu'accepter :
"ce que vous demanderez en Mon
Nom et avec foi, Je vous le donnerai…. "Alors, au
nom du Christ, nous demandons la
fraternité et la paix au Moyen-Orient ! "
Nous demandons la fraternité, parce que c'est la
fraternité des petits qui forcera la fraternité
des grands de ce monde. En définitive, ce sont les
peuples qui gouvernent. Si la masse des
peuples de la Terre fraternise, la poignée de
minoritaires qui détiennent le pouvoir des forces
matérialistes sera obligée de s'aligner ou de disparaître.
C'est par la volonté de fraternité des peuples que
l'humanité verra la plus grande lumière.
Saluons au passage nos Frères d 'Afrique Noire, aux
visages sombres et à l'âme claire. Un
centre de force doit s'ouvrir quelque part sur ce grand
continent. La Hiérarchie a un oeil ouvert
sur l'Afrique et se propose de stimuler son évolution.
Ouvrons les vannes de notre coeur et que
l'amour et la compréhension et le respect circulent entre
les frères de différentes couleurs. Le
Christ, Lui, porte toutes les couleurs dans l'aura de sa
Lumière blanche !
Au-dessus de Londres et du Pays d'Angleterre, nous
songerons à toutes les relations
internationales, à la puissance médiatrice de la langue
anglaise. Communions avec le centre
de Londres et que sa plus grande lumière rayonne sur le
monde, pour l'accomplissement de sa
devise noble : "Je sers".
Avant d'atterrir à notre base habituelle, Genève,
pénétrons-nous de la conscience de la
destinée européenne de ce grand centre. Pénétrons-nous de
son dessein d'unir l'Europe et la
Russie. Genève doit évoquer le Christ parmi les nations
slaves et latines. Intensifions la vie de
Christ dans le centre de Genève car ainsi il éveillera le
Christ dans l'âme des nations à
l'entour ; et que la devise de ce centre nous fasse
quotidiennement réfléchir : "Je cherche à
fusionner, mêler et servir".
La relation planétaire a été établie ; nos frères en
méditation dans le monde entier sont
occupés à intensifier l'amour du Christ dans le coeur de
l'humanité ; à reconnaître que l'amour
du Christ, c'est aussi celui de la Mère. Car, si le
Christ est l'âme de l'Humanité et la Mère la
substance de l'humanité elle-même, on ne peut aimer l'un
sans l'autre. Je ne peux aimer l'âme
de mon frère si je n'aime pas sa personne, car sa
personne est le temple sacré de son âme.
L'humanité est le temple sacré du Christ. Et nous sommes
les bâtisseurs, les constructeurs,
ceux qui d'instant en instant, d'élan de gratitude en
élan de gratitude, font du temple humanité,
le lieu propre et sain où le Christ pourra enfin se
montrer.
Un livre qui raconte l'épopée de Gengis Khan porte un
titre significatif. Ce livre dit :
La Terre appartient au Seigneur.
Ce titre veut tout dire et montre que les plus grandes
conquêtes matérielles sont vaines. Le
goût de la possession et de la domination qui anime
encore les nations et les peuples est en
voie de disparaître. Le vrai Maître du Monde fait sentir
sa Présence, et tous ceux qui opèrent
sous sa bannière n'ont pas besoin de s'occuper de
posséder ceci ou cela, car tout leur est donné
en surcroît. Ils partagent les richesses du Maître. Ils
partagent les biens de la Mère.
Ils n'ont ni souci d'hommes d'affaires ni embarras
d'hypothèque. Ils savent que :
"Je suis un avec mes frères de groupe et tout ce que
j'ai leur appartient ‘’.
Ils sont tranquilles, heureux et disponibles ; ils se
reconnaissent, s'aiment, se respectent ; ils
savent que :
La Terre appartient au Seigneur."
***
"Je suis la Mère
et l'Enfant, Moi, Dieu, Je suis Matière. "
Source: Salvin "Approche mentale de la hiérarchie spirituelle"